Remontées capillaires et plaques de plùtre : Les indispensables à connaßtre en 2026

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Les remontĂ©es capillaires qui s’attaquent aux murs et aux plaques de plĂątre ne relĂšvent pas du simple dĂ©faut esthĂ©tique. Elles touchent le cƓur de la maison : structure, confort, air intĂ©rieur, facture Ă©nergĂ©tique et mĂȘme projet immobilier. En 2026, avec des exigences plus fortes sur la salubritĂ© des logements et la performance Ă©nergĂ©tique, prendre ces signes d’humiditĂ© Ă  la lĂ©gĂšre devient risquĂ©, surtout dans les maisons anciennes, les rez-de-chaussĂ©e et les rĂ©novations partiellement abouties.

Comprendre ce qui se joue derriĂšre un bas de cloison gondolĂ© ou une plinthe tachĂ©e permet de faire les bons choix, au bon moment. L’enjeu n’est pas de tout casser ni de se prĂ©cipiter sur la premiĂšre solution miracle, mais de combiner observation, diagnostic sĂ©rieux, matĂ©riaux adaptĂ©s et travaux pensĂ©s dans le bon ordre. Autrement dit : traiter la cause avant de refaire le dĂ©cor, pour protĂ©ger durablement la maison et ceux qui y vivent.

Envie de mieux vivre chez vous ? VoilĂ  ce qu’il faut retenir :
✅ Traiter l’humiditĂ© Ă  la source avant de refaire du placo ⏳ – sinon, le chantier est Ă  recommencer dans quelques annĂ©es.
✅ Combiner diagnostic sĂ©rieux + solutions durables (injection, drainage, ventilation) 🏡 – le duo gagnant pour un logement sain.
✅ Choisir des matĂ©riaux adaptĂ©s : placo hydrofuge, isolants imputrescibles đŸ’Ș – pour des cloisons plus rĂ©sistantes aux alĂ©as d’humiditĂ©.
✅ Surveiller l’impact sur le DPE et la valeur du bien đŸ’¶ – un mur humide, aujourd’hui, peut bloquer une vente ou faire chuter un prix.

Sommaire

Remontées capillaires et plaques de plùtre : comprendre le phénomÚne pour mieux agir en 2026

Pour bien dĂ©cider des travaux, il est essentiel de comprendre ce qui se cache derriĂšre le mot « remontĂ©es capillaires ». Ce phĂ©nomĂšne correspond Ă  la migration de l’eau contenue dans le sol Ă  travers les matĂ©riaux poreux comme la brique, la pierre, le parpaing ou certains mortiers. Le mur se comporte comme une Ă©ponge : sans barriĂšre Ă©tanche Ă  la base, l’eau remonte lentement, parfois jusqu’à 1 mĂštre de haut, voire davantage selon les matĂ©riaux et la nature du terrain.

Dans une maison ancienne, bĂątie avant l’essor des coupures de capillaritĂ© systĂ©matiques, ces remontĂ©es sont frĂ©quentes. Dans les constructions plus rĂ©centes, elles peuvent apparaĂźtre quand la barriĂšre Ă©tanche est dĂ©faillante, ou quand des travaux extĂ©rieurs (terrasse, trottoir, remblai) modifient le chemin de l’eau autour des fondations. En 2026, ce type de pathologie devient plus visible car les contrĂŽles de dĂ©cence et les diagnostics de performance Ă©nergĂ©tique mettent davantage en lumiĂšre les problĂšmes d’humiditĂ©.

Pourquoi les plaques de plùtre souffrent autant des remontées capillaires

Le placoplĂątre est un alliĂ© prĂ©cieux pour rĂ©nover : rapide Ă  poser, facile Ă  peindre, performant pour l’isolation acoustique. Mais face Ă  l’eau, il reste vulnĂ©rable. DĂšs qu’un mur humide est recouvert par une contre-cloison en placo, plusieurs phĂ©nomĂšnes se combinent :

  • 💧 Les plaques de plĂątre gonflent et se dĂ©forment dĂšs que l’eau remonte par capillaritĂ©, surtout si elles touchent directement la maçonnerie.
  • 🍃 L’isolant placĂ© derriĂšre le placo absorbe l’humiditĂ©, et peut moisir si ce n’est pas un matĂ©riau imputrescible.
  • đŸŒ«ïž L’air emprisonnĂ© entre mur et cloison devient un micro-volume humide, idĂ©al pour le dĂ©veloppement des champignons.

Quand le placo est collĂ© directement sur un mur humide avec des plots de colle, le mur ne respire plus. L’eau reste piĂ©gĂ©e et ressort par les zones les plus faibles : bas de parois, jonctions, prises Ă©lectriques. Le rĂ©sultat se voit souvent plusieurs annĂ©es aprĂšs : cloques de peinture, plinthes tachĂ©es, bas de cloisons « mous » sous la main.

Les sources d’humiditĂ© Ă  distinguer derriĂšre un placo

Les remontĂ©es capillaires ne sont pas les seules responsables d’un placo abĂźmĂ©. D’autres causes peuvent se superposer ou ĂȘtre confondues avec elles. Les distinguer Ă©vite de financer un traitement inadaptĂ©.

  • đŸ§± RemontĂ©es capillaires : l’eau vient du sol et remonte dans les murs porteurs.
  • 💩 Condensation intĂ©rieure : due Ă  un excĂšs de vapeur d’eau dans l’air (cuisine, douche, sĂ©chage du linge sans ventilation efficace).
  • đŸŒ§ïž Infiltrations latĂ©rales : failles dans la façade, joints de menuiserie dĂ©gradĂ©s, gouttiĂšres fuyardes.
  • 🚰 Fuites de rĂ©seau : petite canalisation percĂ©e, arrivĂ©e d’eau qui suinte, Ă©vacuation mal serrĂ©e.
Cause d’humiditĂ© 🧐 Impact typique sur le placo Indice Ă  repĂ©rer 👀
RemontĂ©es capillaires Taches en bas des murs, placo gondolĂ© Ligne horizontale d’humiditĂ© Ă  50–80 cm
Condensation intĂ©rieure Moisissures en partie haute, angles froids BuĂ©e frĂ©quente sur vitrages, air lourd 😼‍💹
Infiltrations de façade Taches localisĂ©es, parfois en hauteur Façade fissurĂ©e, crĂ©pi dĂ©gradĂ© aprĂšs pluie đŸŒ§ïž
Fuite de rĂ©seau Zone trĂšs humide et circonscrite HumiditĂ© persistante mĂȘme par temps sec đŸ•”ïž

Pour un projet de rĂ©novation global, comprendre ces mĂ©canismes dĂšs le dĂ©part permet de bĂątir un plan de travaux cohĂ©rent. Un guide comme les grandes Ă©tapes d’une rĂ©novation de maison aide justement Ă  replacer l’humiditĂ© et le traitement des murs dans une vision d’ensemble, sans se focaliser seulement sur la dĂ©co ou l’ameublement.

Au final, bien comprendre le rĂŽle des remontĂ©es capillaires, c’est la premiĂšre brique pour protĂ©ger durablement ses plaques de plĂątre, son isolation
 et son confort de vie.

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Signes d’alerte sur les plaques de plĂątre : reconnaĂźtre les remontĂ©es capillaires Ă  temps

Dans de nombreuses maisons, les remontĂ©es capillaires se rĂ©vĂšlent d’abord par des petits dĂ©tails du quotidien. Un bas de mur qui change de teinte, un papier peint qui se dĂ©colle dans un couloir, une odeur de renfermĂ© dans une chambre peu utilisĂ©e. L’histoire de Claire et Julien, qui ont achetĂ© une maison de village rĂ©novĂ©e en 2023, illustre bien ce scĂ©nario : au dĂ©part, quelques cloques sur la peinture prĂšs de l’escalier. Deux hivers plus tard, le placo se dĂ©forme franchement, et un diagnostic mettra en Ă©vidence des murs porteurs saturĂ©s d’eau, habillĂ©s de plaques collĂ©es sans avoir traitĂ© la remontĂ©e capillaire.

ReconnaĂźtre rapidement ces signaux permet de limiter les dĂ©gĂąts. L’idĂ©e n’est pas de paniquer au moindre point noir, mais d’observer, comparer et, si besoin, faire vĂ©rifier par un professionnel pour confirmer ou non la prĂ©sence d’humiditĂ© ascensionnelle.

Les symptÎmes typiques des remontées capillaires sur le placo

Certaines manifestations sur les cloisons en plaques de plùtre sont particuliÚrement révélatrices quand elles apparaissent au bas des murs :

  • đŸ«§ Taches brunes, grisĂątres ou jaunĂątres qui reviennent malgrĂ© la peinture, concentrĂ©es sur les 30 Ă  80 premiers centimĂštres.
  • 📉 Placo qui gondole ou se dĂ©forme, parfois avec une sensation de « carton humide » au toucher.
  • 💠 DĂ©pĂŽts blancs de salpĂȘtre au-dessus des plinthes : ces cristaux proviennent des sels minĂ©raux contenus dans l’eau.
  • 🍄 Moisissures noirĂątres ou verdĂątres, surtout derriĂšre les meubles plaquĂ©s contre le mur.
  • 👃 Odeur de cave, de linge mal sĂ©chĂ©, qui persiste mĂȘme aprĂšs aĂ©ration.

Quand plusieurs de ces indices se cumulent, surtout dans des piÚces en rez-de-chaussée ou en contact direct avec la terre (murs mitoyens, pignons, murs contre jardin ou cour), la piste des remontées capillaires devient sérieuse.

Tester l’humiditĂ© sans se faire piĂ©ger par de faux diagnostics

Les petits hygromĂštres vendus en magasin de bricolage peuvent donner une premiĂšre indication, mais ils ne suffisent pas Ă  dĂ©cider d’un traitement coĂ»teux. Les experts combinent gĂ©nĂ©ralement plusieurs mĂ©thodes pour Ă©tablir un diagnostic fiable :

  • 📊 Mesure de l’humiditĂ© de l’air : repĂ©rer un air saturĂ© au-delĂ  de 60–65 % d’humiditĂ© relative.
  • 📍 Mesures dans les matĂ©riaux : appareils Ă  pointes ou Ă  onde, utilisĂ©s Ă  diffĂ©rents niveaux du mur pour voir si l’humiditĂ© diminue en hauteur.
  • đŸŒĄïž Thermographie infrarouge : visualiser les zones froides oĂč condensation et champignons s’installent plus facilement.

Pour une vision globale (murs, ventilation, isolation, ponts thermiques), certains optent pour un diagnostic complet du logement, type audit ou bilan d’habitat. Ce type d’analyse, proche d’un « scanner de maison », ressemble Ă  ce que propose un outil comme Habitaty Scan dans une approche structurĂ©e : il met en regard humiditĂ©, enveloppe du bĂąti et scĂ©narios de travaux cohĂ©rents.

Signal sur le placo ⚠ ProbabilitĂ© de remontĂ©es capillaires Premier rĂ©flexe Ă  adopter đŸ› ïž
Taches localisĂ©es au bas du mur Forte đŸ”„ Inspecter l’extĂ©rieur (pied de mur, trottoir, niveau du sol)
Moisissures en haut des cloisons Moyenne Ă  faible VĂ©rifier ventilation, usage de la piĂšce, condensation 💹
SalpĂȘtre + peinture qui cloque TrĂšs forte 🚹 Faire mesurer l’humiditĂ© du mur support par un pro
Odeur d’humiditĂ© sans tache visible Variable ContrĂŽler derriĂšre les meubles et au niveau des plinthes 🔍

Les propriĂ©taires qui rĂ©novent dĂ©couvrent souvent ces indices en dĂ©montant un meuble de cuisine, une tĂȘte de lit, ou une armoire restĂ©e au mĂȘme endroit pendant des annĂ©es. Cette simple habitude d’inspecter rĂ©guliĂšrement les bas de murs – surtout en hiver – peut Ă©viter de lourds travaux plus tard.

Une fois les signes repĂ©rĂ©s, la question suivante surgit naturellement : quel impact cette humiditĂ© a-t-elle sur la santĂ©, le confort et la valeur de la maison ? C’est le prochain sujet Ă  Ă©clairer clairement.

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Impact des remontées capillaires sur santé, confort et valeur du bien en 2026

Les remontĂ©es capillaires ne se contentent pas d’onduler un bas de cloison. Elles affectent le quotidien des occupants, parfois sans qu’ils fassent immĂ©diatement le lien. Dans le cas de Claire et Julien, la situation a pris un tournant le jour oĂč leur fille a commencĂ© Ă  enchaĂźner rhinites et toux persistantes, surtout la nuit. Leur mĂ©decin leur a conseillĂ© de vĂ©rifier l’humiditĂ© de la chambre. DerriĂšre le papier peint fleuri, le placo Ă©tait piquĂ© de moisissures, alimentĂ©es par un mur porteur humide.

En parallĂšle, la maison semblait difficile Ă  chauffer. MalgrĂ© 20 °C au thermostat, la sensation de paroi froide imposait un pull supplĂ©mentaire dans le salon. Lors d’un projet de revente envisagĂ© en 2026, l’agent immobilier a immĂ©diatement soulevĂ© le sujet : traces au bas des murs, air lĂ©gĂšrement lourd dans le couloir, et DPE dĂ©gradĂ©. Trois dimensions se rejoignaient : santĂ©, confort thermique, valeur patrimoniale.

QualitĂ© de l’air intĂ©rieur et santĂ© des occupants

Un mur humide derriĂšre une plaque de plĂątre constitue un terrain de jeu idĂ©al pour les champignons microscopiques et certaines bactĂ©ries. MĂȘme invisibles au premier regard, ces organismes libĂšrent des spores qui circulent dans l’air intĂ©rieur.

  • đŸ€§ Allergies respiratoires : nez bouchĂ©, yeux qui piquent, crises d’asthme plus frĂ©quentes.
  • 😮 Fatigue chronique et maux de tĂȘte : un air polluĂ© en continu Ă©puise l’organisme.
  • đŸ‘¶ VulnĂ©rabilitĂ© accrue des enfants et personnes ĂągĂ©es, plus sensibles aux moisissures.

Plusieurs Ă©tudes europĂ©ennes mettent en Ă©vidence le lien entre habitat humide et troubles respiratoires, en particulier chez les enfants. Traiter les remontĂ©es capillaires et remettre Ă  neuf les cloisons touchĂ©es ne relĂšve donc pas d’un simple « rafraĂźchissement » : c’est un levier fort pour assainir l’air du logement.

Confort thermique, facture énergétique et DPE

L’eau conduite Ă  travers le mur agit comme un pont thermique : elle accĂ©lĂšre la fuite de chaleur vers l’extĂ©rieur. Un mur chargĂ© d’humiditĂ© est plus froid au toucher, mĂȘme si la piĂšce est chauffĂ©e. ConsĂ©quences trĂšs concrĂštes :

  • đŸ”„ Besoin accru de chauffage pour atteindre la mĂȘme tempĂ©rature ressentie.
  • đŸ„¶ Sensation de parois glaciales, surtout prĂšs des murs extĂ©rieurs.
  • 📉 DĂ©gradation du DPE, de plus en plus scrutĂ© lors des ventes et locations.
ConsĂ©quence principale đŸŒĄïž Effet concret au quotidien Enjeu 2026 🔎
Mur humide en permanence Mur froid, impression de ne jamais ĂȘtre vraiment au chaud Surconsommation et DPE dĂ©gradĂ© ⚡
Moisissures derriĂšre le placo Odeurs, allergies, gĂȘne visuelle si elles ressortent CritĂšre de salubritĂ© et de dĂ©cence du logement 🏠
Placo abĂźmĂ© Murs gondolĂ©s, peintures cloquĂ©es, aspect nĂ©gligĂ© Perte de valeur Ă  la revente, nĂ©gociation Ă  la baisse đŸ’¶

En 2026, le marchĂ© immobilier pĂ©nalise davantage les biens prĂ©sentant des signes d’humiditĂ© non rĂ©solus. Les acheteurs se renseignent, comparent, consultent parfois des experts avant de signer. Un vendeur qui peut prouver que les remontĂ©es capillaires ont Ă©tĂ© diagnostiquĂ©es et traitĂ©es, avec factures Ă  l’appui, part avec un net avantage par rapport Ă  un bien oĂč l’humiditĂ© est simplement maquillĂ©e Ă  la peinture.

Avant de chercher Ă  refaire des cloisons impeccables, la prioritĂ© devient donc claire : s’attaquer Ă  la cause des remontĂ©es capillaires de maniĂšre durable, en maĂźtrisant autant que possible le budget. C’est ce que permet la prochaine Ă©tape : le choix des solutions techniques.

Traiter les remontées capillaires avant de toucher au placo : méthodes et budgets en 2026

Lorsqu’un diagnostic confirme la prĂ©sence de remontĂ©es capillaires, la tentation est grande de s’occuper d’abord de ce qui se voit : repeindre, changer les plaques les plus abĂźmĂ©es, poser un nouveau papier peint. Pourtant, tant que l’eau continue sa progression depuis le sol, ces solutions restent cosmĂ©tiques. Les vraies Ă©conomies se trouvent dans le fait de traiter l’humiditĂ© Ă  la source, mĂȘme si cela suppose un chantier plus technique au dĂ©part.

Les solutions retenues varient selon la configuration de la maison, la nature des murs (pierre, brique, parpaing), le type de sol, la prĂ©sence d’un sous-sol ou non, ainsi que le budget. Dans une logique de bon sens, le choix se fait rarement sur un produit isolĂ©, mais sur une combinaison de leviers : gestion de l’eau autour du bĂątiment, coupure de capillaritĂ©, ventilation adaptĂ©e, reprise des enduits trop Ă©tanches.

Les grandes familles de traitements techniques

En 2026, plusieurs solutions éprouvées coexistent pour stopper ou limiter fortement les remontées capillaires :

  • 💉 Injection de rĂ©sine hydrophobe dans le bas des murs : crĂ©ation d’une barriĂšre horizontale qui bloque la migration de l’eau.
  • 🌊 Drainage pĂ©riphĂ©rique : canaliser et Ă©vacuer l’eau autour des fondations, pour soulager la pression d’humiditĂ© sur les murs.
  • ⚡ SystĂšmes d’électro-osmose (actifs ou passifs) : utilisĂ©s dans certains cas, notamment sur murs massifs et trĂšs Ă©pais, pour inverser le flux d’eau.
  • đŸ§± Assainissement des enduits : suppression des enduits ciment trop Ă©tanches et pose d’enduits respirants permettant au mur de sĂ©cher.

Une erreur frĂ©quente consiste Ă  se contenter de peintures « anti-humiditĂ© » ou de revĂȘtements Ă©tanches Ă  l’intĂ©rieur. Sur le moment, le mur semble sec et propre. Moins d’un an plus tard, les cloques rĂ©apparaissent : l’eau, bloquĂ©e, cherche un autre chemin. Ces produits peuvent avoir une place comme finition finale, mais uniquement une fois la cause traitĂ©e.

Budgets indicatifs pour une maison standard

Les coĂ»ts varient selon la rĂ©gion, l’accessibilitĂ© du chantier, la surface de murs concernĂ©s et l’état initial de la maison. Voici des ordres de grandeur couramment rencontrĂ©s pour une maison de taille moyenne :

Solution đŸ› ïž RĂŽle principal Budget indicatif 2026 đŸ’¶
Injection de rĂ©sine Coupure de capillaritĂ© dans les murs ≈ 3 000 Ă  6 000 € selon linĂ©aire de murs
Drainage pĂ©riphĂ©rique Évacuer l’eau autour des fondations Souvent autour de 8 000 € (terrain influent) 🚜
Électro-osmose Modifier le flux d’eau dans la maçonnerie Tarifs variables, plutĂŽt sur Ă©tudes spĂ©cifiques
Reprise d’enduits + ventilation ComplĂ©ment essentiel Ă  long terme À chiffrer au cas par cas, suivant surfaces đŸ§±

Ces investissements peuvent impressionner. Pourtant, mis en regard du coĂ»t d’une rĂ©novation intĂ©rieure Ă  refaire tous les cinq ans, d’une mauvaise performance Ă©nergĂ©tique et d’une Ă©ventuelle dĂ©cote en cas de revente, ils s’inscrivent clairement dans une logique patrimoniale. C’est d’ailleurs l’un des sujets souvent abordĂ©s dans les projets dĂ©crits dans les Ă©tapes clĂ©s d’une rĂ©novation de maison : remettre l’assainissement du bĂąti au cƓur des prioritĂ©s.

Plan d’action type avant de refaire les plaques de plñtre

Pour garder une vision simple, beaucoup de propriétaires procÚdent en trois temps :

  • 1ïžâƒŁ Étape 1 : diagnostic complet – vĂ©rifier murs, ventilation, Ă©tat du terrain, Ă©ventuelles fuites.
  • 2ïžâƒŁ Étape 2 : traitement des remontĂ©es capillaires – choisir la combinaison adaptĂ©e (injection, drainage, reprise d’enduits).
  • 3ïžâƒŁ Étape 3 : temps de sĂ©chage et contrĂŽles – laisser les murs revenir Ă  un taux d’humiditĂ© acceptable avant de refermer.

Ce n’est qu’ensuite que la rĂ©flexion sur le remplacement du placo et l’isolation peut commencer, en s’appuyant sur des matĂ©riaux et des gestes adaptĂ©s pour ne pas recrĂ©er un piĂšge Ă  humiditĂ©. C’est justement ce qui fait la diffĂ©rence dans la phase suivante.

Refaire des plaques de plùtre durables aprÚs remontées capillaires : matériaux, détails et bonnes pratiques

Une fois l’humiditĂ© traitĂ©e Ă  la base, vient le moment attendu : redonner aux piĂšces des murs sains, droits, prĂȘts Ă  ĂȘtre peints ou dĂ©corĂ©s. Cette Ă©tape ne se rĂ©sume pas Ă  « remettre le mĂȘme placo qu’avant ». La façon dont les cloisons sont reconstruites conditionne fortement la durabilitĂ© de la rĂ©novation.

Dans les projets bien menĂ©s, comme celui d’une maison de bourg rĂ©novĂ©e rĂ©cemment, le choix a Ă©tĂ© fait de dĂ©poser tout le doublage abĂźmĂ©, de retirer l’isolant gorgĂ© d’eau, puis de remonter une contre-cloison sur ossature mĂ©tallique, avec plaques hydrofuges en rez-de-chaussĂ©e et isolant imputrescible. RĂ©sultat : un intĂ©rieur transformĂ©, plus confortable, sans odeur ni trace suspecte au bas des murs.

Remplacer un placo abĂźmĂ© par l’humiditĂ© : les bons rĂ©flexes

Quand le placo montre des signes avancĂ©s de dĂ©gradation (gondolement, moisissures, friabilitĂ©), le remplacement s’impose. Quelques principes simples sĂ©curisent cette Ă©tape :

  • đŸȘš DĂ©poser les plaques sur toute la hauteur concernĂ©e, pas seulement en bas : l’humiditĂ© remonte parfois plus haut qu’il n’y paraĂźt.
  • đŸ§č Évacuer les dĂ©chets dans une filiĂšre adaptĂ©e, surtout en prĂ©sence de moisissures, pour Ă©viter leur dispersion.
  • đŸŒŹïž Laisser les murs supports sĂ©cher suffisamment aprĂšs traitement : plusieurs semaines, voire plus selon leur Ă©paisseur.

Re-coller une plaque neuve sur une maçonnerie encore humide reviendrait Ă  enfermer l’eau derriĂšre un joli parement. À moyen terme, les mĂȘmes dĂ©sordres rĂ©apparaissent, parfois aggravĂ©s.

Choix des matériaux : placo, isolants, protections en pied de cloison

Pour limiter le risque de rĂ©cidive et profiter du chantier pour amĂ©liorer le confort, plusieurs options mĂ©ritent d’ĂȘtre Ă©tudiĂ©es :

  • đŸŸ© Placo hydrofuge (plaques vertes) pour les zones sensibles : rez-de-chaussĂ©e, piĂšces sur terre-plein, murs contre jardin ou cour.
  • đŸ§± Ossature mĂ©tallique plutĂŽt que collĂ©e : elle crĂ©e un lĂ©ger vide d’air et Ă©vite le contact direct entre plaque et mur.
  • 🧊 Isolants imputrescibles (laine de roche, certains panneaux de chanvre ou de liĂšge) plus tolĂ©rants face Ă  une humiditĂ© rĂ©siduelle.
  • 🔒 Protection en pied de cloison : film plastique remontĂ© de 15–20 cm, Ă©ventuellement mousse polyurĂ©thane au bas pour limiter les remontĂ©es ponctuelles.
ÉlĂ©ment de cloison đŸ§± Option recommandĂ©e Atout principal ✅
Type de plaque Placo hydrofuge (vert) en zone Ă  risque Meilleure tenue face Ă  l’humiditĂ© 💧
Structure Rails et montants mĂ©talliques Limite les transferts d’humiditĂ©, dĂ©montable
Isolant Laine de roche / chanvre / liĂšge adaptĂ© Imputrescible, plus durable đŸȘ”
Pied de cloison Film plastique + éventuelle mousse PU BarriÚre contre remontées résiduelles

Dans cette logique, il est utile de penser le chantier dans son ensemble : traitement des murs, choix des matĂ©riaux, mais aussi organisation des travaux. Refaire un sol, un plafond, un rĂ©seau Ă©lectrique
 tout cela gagne Ă  ĂȘtre hiĂ©rarchisĂ© pour Ă©viter les reprises. Un parcours comme celui dĂ©crit dans ce guide sur les Ă©tapes de rĂ©novation aide Ă  se poser les bonnes questions dans le bon ordre, sans perdre de vue l’objectif principal : un intĂ©rieur sain et durable.

Un bon repĂšre Ă  garder en tĂȘte : avant de poser la premiĂšre plaque, se demander « Si l’humiditĂ© revenait un peu, comment ce mur rĂ©agirait ? ». Cette simple question pousse vers des choix plus robustes, pour des annĂ©es plus tranquilles.

Comment distinguer remontées capillaires et simple condensation sur mes plaques de plùtre ?

Les remontĂ©es capillaires se manifestent surtout au bas des murs : taches, cloques, salpĂȘtre concentrĂ©s sur les 30 Ă  80 premiers centimĂštres. La condensation, elle, apparaĂźt plutĂŽt en partie haute des parois ou dans les angles froids, avec des moisissures superficielles et souvent de la buĂ©e sur les vitrages. En cas de doute, un diagnostic combinant mesures dans les matĂ©riaux et observation de l’extĂ©rieur (pieds de murs, façades, trottoirs) permet de trancher sans ambiguĂŻtĂ©.

Faut-il toujours traiter les remontées capillaires avant de changer le placo ?

Oui, traiter la source de l’humiditĂ© passe avant la rĂ©novation des cloisons. Remplacer seulement le placo sans stopper l’eau qui remonte depuis le sol revient Ă  masquer le problĂšme. L’humiditĂ© finira par atteindre les nouvelles plaques et l’isolant, avec un risque de moisissures et de travaux Ă  refaire. Le bon ordre : diagnostic, traitement (injection, drainage, reprise d’enduits), temps de sĂ©chage, puis nouvelle contre-cloison.

Le placo hydrofuge suffit-il pour résoudre un problÚme de remontées capillaires ?

Le placo hydrofuge rĂ©siste mieux Ă  l’eau qu’une plaque standard, mais il ne bloque pas les remontĂ©es capillaires dans la maçonnerie. Il doit ĂȘtre vu comme une protection complĂ©mentaire dans les zones Ă  risque, jamais comme un traitement en soi. Sans barriĂšre de capillaritĂ©, ni gestion de l’eau autour des fondations, l’humiditĂ© continuera Ă  remonter dans les murs supports.

Combien de temps attendre entre le traitement des murs et la repose du placo ?

Le temps de sĂ©chage dĂ©pend de l’épaisseur des murs, du type de matĂ©riau et du niveau d’humiditĂ© initial. Il faut souvent compter plusieurs semaines, parfois quelques mois pour que le taux d’humiditĂ© revienne Ă  un niveau acceptable. Le professionnel qui rĂ©alise le traitement donne en gĂ©nĂ©ral une estimation et peut contrĂŽler ponctuellement l’évolution avant de vous laisser refermer avec un doublage neuf.

Les remontĂ©es capillaires peuvent-elles ĂȘtre considĂ©rĂ©es comme un vice cachĂ© lors d’un achat immobilier ?

C’est possible si trois conditions sont rĂ©unies : le problĂšme existait avant la vente, il n’était pas visible lors des visites normales, et il affecte fortement l’usage ou la valeur du bien. Une expertise indĂ©pendante est alors indispensable pour Ă©tablir l’antĂ©rioritĂ© et l’ampleur des remontĂ©es capillaires. Selon les cas, cela peut ouvrir la voie Ă  une renĂ©gociation amiable ou Ă  une action en justice pour obtenir une indemnisation ou une rĂ©duction de prix.

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